Dans ma peau

Création 2025

Danse, cirque et théâtre d’objet

 

2 artistes au plateau :

Camille Simon, Colline Aubry

 

30 minutes 

Tout public

 

Type de lieu : équipé, non équipé, plein air

Matériel : sortie son stéréo + Jack

Sol : plat, pelouse ou tapis de danse

Dimension : 5x5m

Note d'intention

 

Dans ma peau met en scène deux personnages loufoques et malicieuses qui communiquent à travers leur langage de prédilection : la danse. Leur relation, basé sur un dialogue tonico-émotionnel, se déploie autour d’un tiers, le vêtement. Ce tiers qui fait frontière ou lien entre le corps propre et le reste du monde.
Mettre son vêtement à l’envers, une jambe dans un bras, le transformer en chapeau, boutonner lundi avec mardi... À l’instar du petit enfant qui tente de s’habiller seul, les danseuses jouent à découvrir les différentes parties de leurs corps à travers le tissu qui les entoure. De l'immense tissu sous lequel on peut disparaître et apparaître, au simple t-shirt du quotidien, à la robe, vêtement dessiné, codifié, féminisé. Nous avons cherché différentes manières dont le vêtement/tissu habille un corps, le représente. Il épouse sa forme ou le transforme, le dévoile, lui donne une certaine image, couleur, humeur. Il crée une appartenance ou une marginalité. Le vêtement apparaît comme un intermédiaire entre soi et le monde. À la fois sensoriel -sentir les limites de son corps, frôler, effleurer, s’enfouir- et identitaire -se créer une image, se reconnaître dans un groupe. Il est un peu comme une deuxième peau, une peau sociale. À travers ces questions d’enveloppe corporelle se dessinent les thèmes de pudeur, d’intime, de toucher et plus largement, de la rencontre à l’autre et de l’image sociale.

Pistes de travail

 

Une forme à plusieurs corps ensevelie sous un immense tissu. On les devine dans un jeu d’ombre et de lumière, ils apparaissent par bribes au détour d’une faille dans le tissu. Ces jeux d’apparition-disparition offrent un zoom sur des parties du corps qui semblent avoir leur mobilité propre, de la même manière qu’un petit enfant observe sa main comme une entité séparée de lui. Les fragments peuvent se coordonner sous le rythme d’une chorégraphie ou s’unifier dans une forme gigantesque.

2 corps joueurs, qui cohabitent dans une seule robe. L’habit contraint les corps à trouver une marche commune et leur apprend à s’accorder. Le duo devient comique et touchant.

La robe comme prolongement du corps, faire vivre la robe comme un pantin, comme si elle était réellement habitée par un corps. Ou au contraire détourner complètement la robe de son utilité première et la faire exister autrement.

Revisiter le show Du’elles sour le prisme vestimentaire. Les 2 personnages habillent et déshabillent des parties du corps au rythme de la chorégraphie. Chaque geste enveloppe, ajuste, ôte, recouvre, transforme les costumes autant que l’image des corps des danseuses.

 

 

 

Résidences 2024-2025 (Recherche de partenaire de co-production)

 

Nous souhaitons orienter la création de ce spectacle sous forme de résidence in-situ dans les lieux de la petite enfance et du jeune public.

 

Il s’agirait de créer un cadre ludique pour appréhender ce moment particulier de la métamorphose, jouer à se mettre dans la peau d'un autre, comme un premier pas vers l'empathie et l'acceptation de la différence.

 

  • Mettre à la disposition des enfants les différents objets, matériaux, sons que nous avons choisis.
  • Jouer avec eux à partir de ces objets et des processus que nous avons mis en avant (à deux dans un vêtement, détourner l’objet, isoler une partie du corps, habiller l’autre...)
  • Proposer des sorties de résidence tout au long de notre processus de création.